Le nom et le souvenir de leurs ancêtres sont un sésame ou un embarras, une fierté ou une souffrance. Rencontres avec des individus issus de personnalités connues.
On peut ramener notre entretien avec Charles de Courson à deux catégories. Il y a les choses dont l’honorable député de la Marne déclare martialement se «foutre». Et celles qui, sans crier gare, l’ont amené au bord des larmes.
Parmi les premières, il y a l’intention qu’il nous prête de le peindre en réac de la plus triste espèce, et dont il déclare se «ficher éperdument» : «Ne prenez pas ça mal, mais les journalistes, vous pouvez dire ce que vous voulez, les gens n’y croient plus. C’est terrible, hein ? Mes électeurs votent pour moi parce qu’ils savent qui je suis.» C’est l’aplomb qu’autorisent presque trente ans de présence continue à l’Assemblée nationale, dont il est désormais le plus ancien pensionnaire. Et on peut encore élargir le cadre : «Du côté de ma mère, ils ont été parlementaires de 1789 à 1958», fait noter le Marnais.
A la Chambre, ce membre du Nouveau Centre s'illustre. Pour lire l'article : https://www.liberation.fr/portraits/charles-de-courson-cest-la-democrati...
Crédit photo : Frédéric STUCIN/Libération