Philippe Vigier, Président du groupe UDI à l’assemblée nationale, estime que le constat implacable dressé par la Cour des comptes dans son rapport public annuel sur les contrats de génération vient sanctionner les choix de François Hollande depuis son arrivée au pouvoir.
« Le verdict implacable de la Cour des comptes, qui recommande l’abandon du dispositif, fait écho à ce que nous disons depuis le début du quinquennat, puisque nous n’avons cessé de dénoncer l’inefficacité et le coût de la boîte à outils de François Hollande.
A travers l’échec des contrats de génération, toute la politique de lutte contre le chômage de François Hollande est en réalité en cause : la multiplication des contrats aidés ne pourra, à elle seule, soutenir la croissance de notre économie et compenser les centaines de milliers d’emplois détruits par les décisions dogmatiques prises par la majorité.
François Hollande s’est trop longtemps accroché à sa boîte à outils et a refusé de mettre en place le vrai plan massif et volontaire de retour à l'emploi que nous n’avons cessé d'appeler de nos vœux.
Prisonnier de sa majorité, il n’a pas su non plus créer les conditions de la confiance et du sursaut économique avec le pacte de responsabilité et de solidarité. Il en est aujourd’hui réduit à tenter de faire diminuer artificiellement les chiffres, en sortant les demandeurs d’emploi des relevés mensuels du chômage.
Après 3 années perdues dans la lutte contre le chômage, nous l’appelons par conséquent à faire de 2016 une année utile pour l’emploi en opérant maintenant la rupture économique et sociale dont la France a besoin.
Dans cette perspective, il doit prendre maintenant trois décisions qui auront des effets immédiats sur l’emploi :
- un allégement massif et immédiat des charges en lieu et place du Crédit d’Impôt Compétitivité et Emploi et de la multiplication des aides à l’embauche,
- l’assouplissement du contrat de travail afin de favoriser l'emploi dans les Très Petites Entreprises et les Petites et Moyennes Entreprises,
- la suppression pure et simple des 35 heures à travers la mise en place d’accords d’entreprises.