Le dernier budget de la législature est à l’image du quinquennat de François Hollande : un budget de dissimulation, de mensonge et de plus, insincère.
Il est la preuve que le Président de la République n’aura pas été en mesure de tenir une seule de ses multiples promesses de campagne.
Sur le quinquennat, les dépenses publiques auront augmenté de 120 milliards d’euros, alors qu’il avait promis 50 milliards d’euros d’économies. Les prélèvements obligatoires auront augmenté de 96 milliards d’euros, frappant de plein fouet les classes moyenne et les retraités, alors qu’il avait promis une pause fiscale. La dette a explosé. Depuis son élection, il y a 1,4 million de Françaises et de Français de plus au chômage à cause de sa politique, alors qu’il avait promis d’en inverser la courbe.
Les raisons de ce désastre sont évidentes : François Hollande, qui avait déclaré au Bourget que « présider la République, c’est se dévouer à l’intérêt général », ne s’est pourtant préoccupé, tout au long de son quinquennat, que de sa réélection et de la gauche.
Ce projet de loi de finances pour 2017 est en définitive la triste illustration de son cynisme : loin d’améliorer la situation de notre pays, François Hollande cherche à tout prix à dissimuler l’ampleur de son échec en multipliant les artifices et les tours de passe-passe budgétaires. Il lègue ainsi à la prochaine majorité ses mesures électoralistes et clientélistes non financées. Les Françaises et les Français ne sont pas dupes : pour eux, ce quinquennat demeurera celui du mensonge et du matraquage fiscal.