Denis Broliquier
55 ans
Maire du 2ème arrondissement de Lyon
Président du Groupe UDI et apparentés à la Ville de Lyon
Conseiller de la Métropole de Lyon
Quelles sont les principales raisons de votre engagement dans cette campagne ?
Je veux continuer à pratiquer la politique en vérité et en efficacité. Responsable de la vie associative dans un grand groupe d'enseignement supérieur, pour moi, la politique n'est pas un métier. C'est une mission, un contrat avec les citoyens.
Si je suis largement réélu Maire du 2ème arrondissement depuis 2001, c'est parce que je vais sur le terrain à la rencontre des habitants, des commerçants, des entreprises sans langue de bois ni politiquement correct, à la recherche de solutions au service de Lyon et des Lyonnais.
Dire les choses, poser des objectifs réalistes et rendre des comptes, c'est cela pratiquer la politique en vérité et en efficacité. C'est le meilleur moyen de porter et de faire partager les valeurs de l'UDI.
Mais vous semblez vouloir aussi faire de Lyon un atout de la future majorité ?
Aujourd'hui Lyon a 3 circonscriptions sur 4 à gauche. Il faut que cela change !
Nous ne pouvons pas laisser la 2ème ville économique de France aux mains de députés hostiles aux changements que les centristes veulent pour la France.
Nous devons faire de Lyon un atout majeur de notre future majorité présidentielle pour mener les réformes indispensables à notre pays.
Comme Hervé Morin, vous pensez que le redressement doit passer par nos territoires ?
Face à la mondialisation, je crois en la force des territoires qui sont autant de creusets de l'innovation et du développement durable de notre pays.
Dans l'administration, dans l'éducation, dans l'économie, l'école, la santé, ... il faut décentraliser les pouvoirs pour faire les choix les plus adaptés aux besoins locaux, limiter les strates administratives pour une vraie décentralisation.
Nous devons réinventer l'Europe pour qu'elle ne soit plus perçue comme une machine à normes et à restriction de libertés déconnectée des citoyens. Pour donner envie d'Europe, nous devons en faire véritablement un outil de de cohésion et de promotion politique, économique et sociale plus démocratique. En un mot, décentraliser et simplifier pour réussir les mutations de notre temps.