Bruno Genzana
58 ans
Conseiller régional PACA
Vice-président du Conseil Départemental 13
Qu’est-ce qui caractérise la circonscription dans laquelle vous êtes candidat ?
La 10ème circonscription des Bouches du Rhône forme un triangle situé entre trois bassins de vie : d’Aix, de Marseille et d’Aubagne.
D’une grande diversité, elle se situe des portes de Marseille jusqu’au pied de la Montagne Sainte Victoire en Pays d’Aix, aux limites du département du Var et de la Sainte Baume en passant par l’ancien Bassin minier. Elle est parcourue par les collines de l’Etoile et du Garlaban chères à Marcel Pagnol.
Un territoire riche de ses différences avec des enjeux très forts.
En quoi êtes-vous le Candidat le plus solide pour la gagner ?
Je suis l’élu d’un département où le Front National est extrêmement puissant.
Le parti de Marine Le Pen a fait de la 10ème circonscription des Bouches du Rhône un terrain de conquête. J’ai l’intime conviction que cette sombre perspective n’est pas une fatalité. Je veux relever le défi comme je l’ai déjà fait aux dernières élections départementales.
Dans un canton qui n’avait jamais vu la victoire de la Droite et du Centre, je suis arrivé en tête des candidats républicains au premier tour avec cependant, à cause d’un candidat de droite dissident, 20 points de retard sur le candidat d’extrême droite. J’ai réalisé une remontée spectaculaire entre les deux tours et battu largement le Front National en obtenant 53 % des suffrages.
Mon succès a apporté à Martine Vassal une victoire décisive qui lui a permis d’obtenir la majorité à l’Assemblée départementale et devenir Présidente du Conseil départemental.
Ce n’est pas le fruit du hasard ?
Au fil des ans, j’ai occupé d’importantes responsabilités au niveau communal, intercommunal, départemental et régional.
J’ai acquis une solide expérience de gestion et une bonne connaissance des attentes des habitants. Même mes adversaires reconnaissent mes qualités d’écoute, de pragmatisme et de proximité.
J’ai été élu et réélu quatre fois sur mon nom en tant que Conseiller général et maintenant départemental.
Si j’ai gagné ce territoire dans lequel je ne m’étais jamais présenté c’est que nous avons réussi à créer avec mon binôme les conditions de la confiance.
Vous semblez très investi…
C’est le cas ! J’ai l’intime conviction qu’une majorité d’électrices et d’électeurs de notre territoire veulent clairement tourner la page de l’échec de François Hollande et de son représentant local le Député sortant François-Michel Lambert. Elu il y a cinq ans avec l’étiquette Europe-Ecologie-Les Verts, il a abandonnée depuis sa famille politique pour se tourner vers la Belle Alliance populaire de Jean-Christophe Cambadélis et il s’apprête maintenant à se mettre en Marche en demandant l’investiture d’Emmanuel Macron.
Cette circonscription de Gardanne-Allauch a besoin d’un nouveau Député qui donnera une nouvelle dynamique à ce territoire.
Vous évoquez beaucoup «votre territoire», est-ce si important que cela ?
Oui ! Pour moi l’essentiel c’est la proximité.
Depuis deux ans j’ai rempli mes mandats de Vice-Président du Département et de Conseiller Régional avec un seul objectif : être efficace.
J’ai aidé les 10 maires de mon canton (sur les 16 que compte la circonscription) à porter et défendre leurs projets à tous les niveaux de décision : mon soutien à la construction du Val’Tram, de l’échangeur de Belcodène, d’une bretelle d’autoroute Auriol-Aix-en-Provence, à l’amélioration de la ligne ferrée Aix-Gardanne-Simiane-Collongue-Marseille, ou encore à la défense de l’Hopital d’Allauch.
Pousser les portes de la Préfecture pour aider une entreprise à s’installer dans la circonscription, j’en ai l’habitude et je le ferai autant que nécessaire !
