Pierre Maurin, 53 ans est marié et père de trois enfants. Son parcours professionnel l’a rapidement amené à Paris ou il est aujourd'hui rntrepreneur dans l'univers des ressources humaines. Engagé en politique depuis plusieurs années, il est Délégué Les Centristes de la Fédération de Paris et Secrétaire national à l'économie et à l'emploi. Il est arrivé 3ème avec 15,75% des voix derrière la maire sortante LREM et la candidat socialiste d'Anne Hidalgo.
>> Comment abordez-vous ce second tour ?
Pierre Maurin : J'aborde ce 2ème tour très positivement car l’équation est simple. Je me retrouve en triangulaire face à la candidate En Marche d'Agnès Buzyn représentée par la maire sortante Delphine Burkli et un candidat socialiste, Arnaud Ngatcha, pour Anne Hidalgo. Je suis donc le seul candidat de la droite et du centre représentant Rachida Dati et donc proposant une vraie alternance à la maire de Paris.
>> Quels sont vos thématiques de campagne ?
Pierre Maurin : Avant tout la propreté et la sécurité, ce sont les deux thèmes qui rassemblent le plus les gens contre la mairie socialiste. L’organisation générale de la direction de la propreté sera profondément modifiée avec un service continu 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24 qui assurera un nettoyage régulier des rues et des trottoirs et la désinfection des bancs et du mobilier urbain quotidiennement. Un adjoint aura la charge de cette question.
En ce qui concerne l’insécurité qui s’est aggravée, nous créerons à Paris une police municipale de 3200 agents. Dans le 9ème, nous augmenterons le nombre de caméras vidéo protection notamment sur les quartiers de Pigalle et Rochechouart et les squares pour mieux prévenir la délinquance et faciliter l’élucidation des délits et la lutte contre le trafic de stupéfiants et la prostitution. Là aussi un adjoint assurera la coordination de ces missions.
Nous avons aussi d’autres thématiques de campagne qui se sont imposées au cours de ces dernières semaines et qui nous ont permis de mettre à jour notre programme, suite à la crise sanitaire. Comme l’éducation avec des cours de soutien pour les élèves volontaires pour rattraper le retard dû à la période de crise ou l’accompagnement des personnes âgées et des personnes vulnérables nombreuses à Paris avec un plan d’urgence contre la pauvreté dans l’arrondissement.
L’écologie aussi est un marqueur important, avec la décision de mettre fin à la densification urbaine et à la bétonisation des dernières friches parisiennes et la nécessité de mieux entretenir et arborer les parcs existants. Sans oublier l’attribution d’une part des logements sociaux aux classes moyennes et aux professionnels qui prennent soin des parisiens.
Enfin, le budget doit être revu pour accompagner les acteurs de la vie économique, avec des exonérations de charges et un meilleur dispositif de médiation pour les aider dans leurs relations avec leurs assureurs et leurs bailleurs.
Notre urgence, c’est de changer Paris, avec des mesures qui auront des effets immédiats sur le quotidien des parisiens.
>> Où sont vos réserves de voix ?
Elles sont tout d’abord dans la clarification de mon positionnement : je le rappelle je suis le seul candidat de la droite et du centre, je bénéficie de soutiens importants, notamment des grands leaders LR et Centristes. Il y a aussi des réserves de voix dans la recherche des abstentionnistes qui ont été très importants dans notre électorat, lors du premier tour, le 15 mars dernier. Pour cela, nous avons mis en place un site inédit pour simplifier les procurations (votonsdati.paris) dans tout Paris, avec un référent dédié par arrondissement.