Alors que les drames humains liés au chômage se multiplient depuis le début du quinquennat, le groupe Union des Démocrates et Indépendants se réjouit de la légère baisse du nombre de demandeurs d’emplois enregistrée au mois de juillet.
Pour autant, nous estimons que sans décision puissante et rapide pour réformer profondément le marché du travail et améliorer la compétitivité des entreprises, ce léger répit sera malheureusement de courte durée et ne permettra pas non plus de réparer les dégâts humains, sociaux et économiques liés au chômage et aux décisions dogmatiques de François Hollande.
A cet égard, le groupe Union des Démocrates et Indépendants s’inquiète tout particulièrement des 45 000 emplois qui pourraient être détruits cette année dans le secteur du bâtiment. Ainsi que nous le réclamions dès le début de cette législature par la voix de Jean-Louis Borloo, il est plus qu’urgent de mettre tout en œuvre pour faire de ce secteur vital pour l’emploi un véritable levier du redressement économique du pays.
Pour notre groupe, il ne pourra y avoir de redressement sans réforme courageuse et rapide. Or l’inertie et la passivité du Président de la République, du gouvernement et de la majorité, symbolisée par la démission de François Rebsamen, manifestement plus préoccupé par son avenir personnel que par celui des Françaises et des Français, sont inquiétantes et inacceptables.
Aussi, nous ne pouvons malheureusement qu’être sceptiques quant à la volonté de François Hollande de lancer sans attendre la véritable bataille pour l’emploi et de réformer profondément la France alors qu’il s’est jusqu’ici contenté de multiplier les contrats aidés et d’attendre que la reprise vienne de facteurs extérieurs.