Philippe Vigier, député les Centristes d'Eure-et-Loir, votera la réforme des institutions mais «à la seule condition que dans chaque département, il y ait toujours un député et un sénateur». Il craint également l'émergence de «parlementaires hors-sol» et met en garde Emmanuel Macron face à la tentation du référendum : «L'angle mort de la politique d'Emmanuel Macron, ce sont les territoires, ça gronde de plus en plus», a prévenu l'élu centriste. Au passage, le projet de réduire la vitesse à 80 km/h lui semble être une «idiotie absolue».
Philippe Vigier sera le rapporteur d'une commission d'enquête parlementaire sur l'accès aux soins : "Trente députés, toutes sensibilités politiques confondues, disent : ça suffit !", a-t-il annoncé, en réclamant une refonte totale du système de santé public et privé. Pour lui, le plan d'Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, est "totalement insuffisant". "Qu'on arrête d'être uniquement dans une logique comptable", estime le parlementaire, en plaidant pour une "logique territoriale".