Le 15 janvier dernier, la presse évoquait le soutien de l'actuel Secrétaire général de l'Elysée aux levées de fonds réalisées par Emmanuel Macron pour sa campagne présidentielle.
Le 20 janvier dernier, la presse évoquait cette fois la manière dont Emmanuel Macron aurait détourné les moyens financiers et logistiques du ministère de l'économie, de l'industrie et du numérique pour lancer son mouvement "En Marche" et préparer sa campagne présidentielle.
Aujourd'hui, enfin, la presse fait état de l'intervention et de l'appui de l'Elysée dans l'organisation de deux dîners de levées de fonds pour la campagne d'Emmanuel Macron, au cours d'un déplacement à l'étranger. La presse souligne également que l'Elysée serait intervenu dans l'organisation du déplacement d'Emmanuel Macron. Elle souligne enfin que dans le cadre de ces déplacements, les règles de financement des campagnes électorales auraient été violées par Emmanuel Macron.
Les faits relatés sont particulièrement graves car ils relèvent d'un mélange des genres inacceptable et d'un système dans lequel les moyens de l'Etat, et donc l'argent des contribuables, auraient été détournés par la gauche au profit d'une ambition personnelle, celle d'Emmanuel Macron, grâce à l'intervention de l'actuel Président de la République, François Hollande.
Alors que nous entrons dans une période cruciale de notre vie démocratique, celle de l'élection présidentielle, la question de savoir si l'Etat est passé aux mains de Solférino se pose désormais de façon claire.
Je condamne très fermement ce qui pourrait s’apparenter à une privatisation de l’Etat par la gauche. J’interpellerai prochainement le gouvernement afin que toute la lumière soit faite sur ces éléments.
Si Emmanuel Macron s’est mis « En Marche » aux frais des contribuables, et avec l’appui de François Hollande, cela disqualifierait totalement sa candidature à l’élection présidentielle