« La version initiale du projet de loi Travail était au mieux inutile, elle est désormais nuisible » dénoncent Philippe Vigier, Président du Groupe UDI, Arnaud Richard, Porte-parole du Groupe UDI sur le projet de loi Travail, et Francis Vercamer, Député UDI, membre de la Commission des Affaires sociales.
Des dires des acteurs, cette loi ne créera pas d’emplois, n’encouragera aucunement les entreprises à embaucher et complexifiera encore plus le Code du travail.
Nous appelons aujourd’hui le Gouvernement à prendre ses responsabilités afin que la réforme du droit du travail soit utile dans la lutte contre le chômage.
A quelques jours de la Fête du Travail, nous proposons tout simplement au Gouvernement de faire cesser la situation, d’abandonner ce projet de loi Travail qui est en fait un projet de loi sans plus la moindre cohérence ni le moindre cap acceptable, et de construire sur des bases partagées un nouveau projet en faveur de l’emploi, de la compétitivité et des salariés. Ce projet, simple, serait axé autour de 7 mesures permettant de renouer avec la confiance, et donc la croissance, tout en sécurisant les parcours des salariés :
- Moduler les seuils sociaux de 11 et 50 salariés qui constituent des freins à l’embauche et empêchent le développement des TPE et PME ;
- Dépasser le carcan idéologique des 35 heures en allongeant progressivement la durée du temps de travail à 39 heures ;
- Revenir sur les avantages liés aux heures supplémentaires, leur suppression a frappé de plein fouet le pouvoir d’achat de 9.5 millions de salariés ;
- Plafonner les indemnités prud’homales en cas de licenciement ;
- Caler les horaires des apprentis sur ceux de leur tuteur ;
- Permettre aux entreprises d’inscrire le principe de neutralité religieuse dans leur règlement intérieur ;
- Empêcher la sur-taxation des contrats à durée déterminée
Alors que notre pays compte plus de 5,5 millions de demandeurs d’emploi, et au-delà de la baisse artificielle, que nous savons tous éphémère, du chômage, il appartient au Gouvernement de ne plus céder aux pressions de contestataires minoritaires, et de s’engager avec nous dans un projet de loi Travail qui ne soit plus nuisible mais enfin utile. »