A l’issue de la concertation, Philippe Vigier, Président du groupe UDI et Francis Vercamer, député du Nord, regrettent les reculs de François Hollande et de Manuel Valls, qui vident en partie le projet de loi de sa substance. Nous avons plus que jamais besoin de mesures courageuses pour faire face aux drames du chômage.
« Ces reculs sont d’autant plus graves qu’ils s’expliquent selon nous par l’absence totale de méthode du gouvernement, dont la concertation improvisée dans la panique est la parfaite illustration, ainsi que par l’incapacité chronique de François Hollande à faire prévaloir les intérêts des Françaises et des Français à ceux du Parti Socialiste.
Nous regrettons tout particulièrement que le projet initial de referendum d’entreprise passe à la trappe, car il s’agissait selon nous de donner la parole aux salariées et aux salariés et de décider au plus près du terrain, afin de lever les freins au développement de l’emploi et d’améliorer la vie de l’entreprise.
Tel que nous sommes partis, nous craignons qu’à l’issue du débat parlementaire, ce projet de loi soit totalement vidé de sa substance et qu’il vienne s’ajouter à la longue liste des mesures inutiles ou inefficaces de la boîte à outils.
Nous ferons preuve d’une vigilance totale afin qu’il ne soit pas davantage dénaturé sous la pression des archaïques de la majorité et ferons des propositions audacieuses : l’assouplissement des conditions de rupture du contrat de travail afin de favoriser l'emploi dans les Très Petites et Petites et Moyennes Entreprises, la suppression pure et simple des 35 heures à travers la mise en place d’accords d’entreprises et la fixation d’un salaire minimum branche par branche » déclarent-ils.