-Vous avez en charge la délégation de la solidarité à Nice, quelles actions ont été menées pour venir en aide aux vallées dévastées par la tempête Alex ?
La ville de NICE avec le CCAS de la Ville de NICE (dont je suis la Vice-présidente) ont été très actifs pour venir en aide aux sinistrés. Dès le lendemain de la tempête Alex, des équipes du CCAS, de la ville de NICE et de la Métropole Nice Côte d’Azur ont été mobilisées sur Nice pour aider les sinistrés des vallées, qui avaient tout perdu. Une chaine de solidarité sans précédent s’est organisée en quelques heures. Tous les jours, nous étions présents à l’aéroport de NICE pour accueillir les personnes et familles des vallées transférées par hélicoptère.
Avec l’aide de volontaires, de bénévoles et d’associations, nous leur avons apporté de l’aide, un hébergement d’urgence, des repas chauds, des vêtements (car la plupart avaient tout perdu lors de cette terrible tempête) et un accompagnent psychologique et humain après le drame qu’ils avaient vécu. Les hôteliers métropolitains ont immédiatement été sollicités afin d’accueillir dans l’urgence les personnes victimes de ce désastre et ont tous fait preuve d’une grande solidarité opérationnelle.
Par ailleurs, nous avons également mis en place très rapidement une plateforme pour accueillir les dons numéraires en ligne, complétée par de nombreux points de collecte de biens matériels pour aider les personnes en détresse. Nous avons ainsi constaté l’énorme élan de générosité de notre ville, de notre métropole et de la France entière. Aujourd’hui, le suivi est toujours assuré pour continuer d’aider les personnes démunies. Le CCAS sera d’ailleurs amené à aider financièrement et individuellement, les personnes dans le besoin pour reconstruire leur vie.
Malgré cette catastrophe, les drames, les victimes, je reste fière du travail accompli par nos équipes, par nos bénévoles, par cette chaine humaine de solidarité.
-Vous êtes également présidente de la Commission tourisme de la région Sud, quelles ont été les conséquences de la COVID sur la saison touristique ?
Durant tout le confinement, j’ai conservé un lien privilégié avec tous les acteurs de ce secteur. Avec une incertitude omniprésente, nous avons échangé, travaillé et anticipé quand nous le pouvions, des scénarios de relance. Dès la fin du confinement leur mobilisation opérationnelle et leurs efforts, furent grands. La saison touristique estivale s’est avérée particulièrement courte et éprouvante pour l’ensemble des professionnels du secteur touristique azuréen. Le cœur de saison a toutefois pu être préservé. Après un redémarrage très lent de l’activité sur la Côte d’Azur en juillet, le flux estival s’est progressivement rétabli.
-Pour soutenir ce secteur du tourisme, si durement touché quelles solutions ont été avancées ?
Avec le Comité régional du Tourisme Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur, après des échanges incessants avec les acteurs locaux, les différents syndicats professionnels, nous avons mis en place dès la sortie du confinement, un plan de relance inédit et offensif basé sur une imposante campagne de notoriété et de stimulation des ventes, auprès des clientèles françaises : #OnATousBesoinDuSud.
Notre stratégie consistait à favoriser prioritairement la fréquentation estivale et automnale de nos territoires, par les touristes français. Pour cela, nous avons axé et favorisé une approche « infra-régionale » par le biais de campagnes Télé, digitales, et la mise en valeur des « ambassadeurs » de nos destinations.