Vous avez vu François Fillon jeudi matin, comment l'avez vous trouvé ?
J'ai vu un homme déterminé, avec la force tranquille qu'on lui connait. Dans cette épreuve qu'il traverse, les gens lui reconnaissent une chose: sa solidité. Dans ces temps troublés, face à des personnalités comme Trump, Poutine ou Erdogan, il aura la main ferme. C'est ce genre de caractère fort qu'il faut pour redresser la France.
Quel sera votre rôle dans sa campagne ?
Je ne suis demandeur de rien, je ne suis pas là pour une place de ministre. Ce que je sais, c'est que le seul programme capable de redresser le pays et mettre en œuvre une véritable alternance est celui de François Fillon. J'ai donc prévu de faire campagne pour le soutenir, d’aller dans des meetings, avec François Baroin notamment.
Comment évoluent les discussions entre l'UDI et LR ?
Je crois que l'accord politique et programmatique qui devait et qui allait être signé entre les Républicains et l'UDI avant la suspension du soutien d'une partie de l'UDI reste complétement d'actualité. C’est un bon accord. François Fillon a montré sa volonté de rassembler le plus largement possible et de construire une majorité de la droite et du centre. Quels que soient les mots excessifs prononcés par certains dirigeants de l'UDI le week-end dernier, François Fillon a maintenu le cap et a toujours affiché cette volonté.
Quel sera l'avenir de l'UDI ?
Je pense qu'il y a deux temps. Le premier temps, c'est celui de l'élection présidentielle et des élections législatives. J'ai d'ailleurs rappelé aux candidats de l'UDI aux législatives que s'ils avaient envie de se cacher dans cette campagne, ils étaient certains de perdre. Ce que les gens veulent, c'est que nous soyons engagés et unis. Et le second temps arrivera après ces élections. Nous ouvrirons le débat sur la conduite de l'UDI à ce moment là.