31.05.2011

Explication de vote d’Olivier Jardé sur le Projet de loi révisant des lois de bioéthique

Au terme de cette deuxième lecture à l’Assemblée nationale du projet de révision des lois de bioéthique, Les CENTRISTES affirme que :

- La bioéthique progresse avec la science. C’est un domaine évolutif et mouvant. Elle est très personnelle. Elle place l’individu et son avenir d’homme dans la société. Il n’y a pas de technique de réflexion éthique. Il y a la conviction de chacun et le respect des convictions des autres.
L’éthique renvoie au cas de conscience. Elle donne un cadre. Elle est évolutive, pluraliste, non universelle. Elle est différente de la morale.

- Nous affirmons notre opposition au clonage thérapeutique  et reproductif. 
Nous somme opposés à la grossesse pour autrui car le ventre d’une femme n’est pas un instrument de production. 
La grossesse n’est pas une période neutre. 
La gestation pour autrui n’est pas un geste d’amour comme le don d’organe.
Elle ouvre la voie au droit à l’enfant.
C’est un contrat pour l’enfant parfait.
Quand une femme riche portera l’enfant d’une femme pauvre !

- Nous sommes opposés à la procréation médicale assistée pour des raisons sociétales et ne peuvent y avoir recours que des couples hétérosexuels.

- Nous sommes favorables à une révision des lois bioéthiques à une date fixe.
C’est pour cette raison que nous avons soutenus l’amendement fixant les états généraux de la bioéthique tous les 5 ans.

- Pour la lecture des caractéristiques génétiques en prénatal, nous y avons ajouté un amendement obligeant, en plus de l’avis médical, à rencontrer une association de parents d’enfant ayant une mucoviscidose, une myopathie ou une trisomie.

- Pour les greffes, nous avons défendu l’inscription de l’information sur la carte vitale ou le dossier médical personnel, de façon à diminuer le nombre de refus qui est actuellement de 28%.

- Nous refusions l’assistance médicale à la procréation pour les âges avancés chez les femmes. Nous réaffirmons que l’on ne peut pas être enceinte à 60 ans.

- Faut-il interdire la recherche sur l’embryon avec dérogation ou autoriser avec encadrement ?
Le débat a été important et respectueux.
Les cellules embryonnaires sont des cellules en devenir qui donnent la vie. Mais ce sont aussi des cellules nécessaires aujourd’hui pour la recherche. Cette recherche devra être rapidement abandonnée dès qu’elle pourra être faite autrement.
Nous avons entendu les arguments et c’est pour cette raison que Les CENTRISTES a voté pour l’article 23, c'est-à-dire, l’interdiction avec encadrement.
Au  terme de ce débat, Les CENTRISTES trouve le texte équilibré et votera pour.

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