Parmi les grandes promesses du candidat François Hollande en 2012 : l’emploi des jeunes. Lors de la primaire socialiste, il avait promis la création de 500 000 contrats de génération. Une promesse qui avait laissé Martine Aubry, elle-même, perplexe : « Là où c’est flou, c’est qu’il y a un loup ! »
Eh oui, c’était tellement flou que ça a fait flop ! Ce n’est pas moi qui le dis, mais la Cour des Comptes qui dresse un bilan accablant des aides à l’emploi des jeunes sous le quinquennat de François Hollande.
Idem pour les emplois d’avenir qui coûtent une fortune, sans apporter de résultats tangibles pour l’emploi des jeunes. Aujourd’hui, 23 % de nos jeunes sont au chômage ! Une situation qui n’a cessé de s’aggraver et qui place la France loin derrière ses voisins européens.
Des solutions simples existent et qui ont fait leurs preuves dans d’autres pays. Voilà, sans doute, le plus rageant !
Je pense à un SMIC « jeunes » qui permettrait aux employeurs de faire confiance à des jeunes et de les lancer sur le marché du travail. Une solution de bon sens qui provoque un tollé dès qu’elle est évoquée.
Autre clé : l’apprentissage. Les jeunes Français entrent très tard sur le marché du travail, la plupart du temps sans aucune expérience. En commençant très tôt à mêler études et travail, comme en Allemagne ou en Grande-Bretagne, les jeunes acquièrent expérience et savoir-faire, et sont directement employables. En France, aucune politique volontariste concernant l’apprentissage ne voit le jour. Pendant ce temps, le chômage des jeunes ne cesse de progresser et les emplois qualifiés vacants se multiplient…
François Hollande voulait être jugé sur sa capacité à inverser la courbe du chômage et à améliorer la vie des jeunes. C’est raté, si l’on en croit la Cour des Comptes.
Et la Cour des Comptes fait son travail de façon impartiale, quel que soit le Gouvernement en place.