15.06.2013

Conseil national de l'UDI juin 2013 : discours d'Hervé Morin

Mes chers amis

Bienvenue à tous pour ce premier conseil national de l’UDI et surtout merci d’être venu si nombreux. Vous êtes 1500 à être venus de toute la France pour l’installation de ce qui est maintenant notre Parlement.

Comme c’est l’époque du mariage pour tous je voudrais d’abord vous donner des nouvelles du notre, je veux dire de celui que nous avons célébré il y a presque un an entre toutes nos chapelles. C’était à la Mutualité vous vous en souvenez tous. Najat Vallaud-Belkacem n’était pas là mais ça reste quand même un beau souvenir. Donc cela fait presque un an et je trouve que ça ne se passe si mal pour un mariage entre centristes qui comme vous le savez avaient la réputation d’être des gens assez volages. 

Qu’est-ce qui me fait dire que cette première année est positive ?   D’abord je constate que les réunions de famille se passent bien, en tous cas de ce que j’en vois chaque semaine à Paris ou dans mes déplacements. Secundo, je trouve que nous avons peu de divergences de fond. Nous parlons très souvent de la même voix. Je crois que l’une des raisons de la réussite de notre famille recomposée c’est aussi que chacun des époux a pu préserver son indépendance, son jardin secret, j’allais dire. D’ailleurs vous avez vu mesdames et messieurs de la presse que nous avons tous gardé notre nom de jeune fille à côté du nom de l’UDI. UDI nouveau centre, UDI radical, UDI-Alliance centriste, etc.Il y a autre chose qui me fait dire que c’est un couple qui peut durer c’est qu’il y a aussi des engueulades. Ici parce qu’un radical n’a pas compris qu’il n’était plus un célibataire endurci mais un jeune marié et qu’il ne devait pas laisser sa jeune épouse toute seule à la maison. Ailleurs parce qu’un nouveau centre veut tellement bien faire avec sa nouvelle compagne qu’il se brouille avec ses anciens camarades.

Je dois dire aussi que lorsque je compare notre couple aux autre, c’est encore le bonheur absolu. La famille Copé-Fillon, ça reste très très chaud paraît-il. Chez les Montebourg-Ayraut, là on se méprise et on ne se parle plus. Entre Marine et la petite nièce Maréchal ce n’est pas non plus la grande entente. Et je ne parle pas de Hollande et du cousin Mélenchon parce que là on frôle la guerre nucléaire à chaque repas de famille. Quoi ? Ah oui j’oubliais Bayrou. Bah lui il est tout seul donc il s’engueule avec lui-même ! 

Alors à côté de tout de ça, à côté de tant de rivalités et surtout de haines, vous voyez la grande famille UDI est sacrément soudée. C’est l’avantage quand on se marie sans que ce soit a priori le grand amour, au moins il n’y a pas de terribles désillusions et finalement le mariage est capable de devenir une longe et belle histoire d’amour car elle est passée par une longue construction.

Au final, j’ai le sentiment que notre UDI commence vraiment à ressembler à quelque chose. Des instances nationales et locales, notre premier Conseil national, deux groupes parlementaires, un président que tout le monde aime bien, moi le premier. Oui, ça prend tournure. Le centre est en situation de revenir sur les écrans radars.  Le printemps a peut être été pluvieux mais pour nous, il est source d’espoir car le ciel centriste a vu apparaître un certain nombre d’hirondelles, qu’il s’agisse d’élections ou de sondages.

Meyer Habib est depuis dimanche dernier notre 31ème député à l’Assemblée nationale. Il a réalisé un remarquable score en Israël et même dans les pays de sa circonscription où il n’était pas majoritaire, il a néanmoins dépassé les 40% ce qui lui a permis de s’imposer devant la candidate de l’UMP. Qui aurait pu croire, moins d’un an après notre naissance, que nous serions dans un tel rapport de forces ?

Et ce n’est pas tout.  Dans deux grandes villes de France où nous avons réalisé des sondages, dont un a été rendu public hier soir – celui d’Amiens – et bien que voit-on : que les candidats UDI s’imposent en primaire au premier tour face à l’UMP. Et qu’ils  sont les seuls à l’emporter au second tour face au maire sortant. Oui l’opposition a besoin de l’UDI pour gagner et l’UDI peut gagner sur certaines terres quand l’UMP ne le peut pas.

Certes, une ou même plusieurs hirondelles ne font pas le printemps mais j’en tire quand même une conclusion : en dépit de notre notoriété et notre image encore en constructions ; un candidat de l’UDI s’il est bon – et je dis bien s’il est bon - est capable de gagner face à n’importe quel candidat. Et cela, nous le devons d’abord à notre unité retrouvée qui doit nous faire, vous faire, relativiser les tensions qui peuvent apparaître ici et là dans quelques départements ;

Ne perdez jamais de vue cela. Notre crédibilité électorale est intimement liée à notre volonté et à notre capacité à nous rassembler.

Mes chers amis,

Nous avons choisi de consacrer ce premier Conseil national à la situation économique de notre pays et aux moyens de redresser une compétitivité fortement dégradée. 

C’est drôle, j’ai presque envie de m’excuser d’avoir choisi ce thème.  Ah bon, il y a encore des politiques qui s’intéressent au chômage ? Ah bon il y a encore des politiques qui s’intéressent à l’entreprise, qui se demandent comment améliorer notre commerce extérieur et réduire notre dette ? 

Et bien oui, aujourd’hui nous ne parlerons pas de Jérôme Cahuzac, de Liliane Bettencourt, de Claude Guéant ou de Bernard Tapie mais simplement du moyen de redonner de l’optimisme à nos compatriotes tellement inquiets par la situation de notre économie.

Un mot seulement sur les affaires et notamment celle de l’arbitrage de Bernard Tapie. Quelles que soient les turpitudes  ou les petits arrangements entre amis il y a derrière cela un sujet de fond que nous devrons traiter : comment une telle chose peut-elle arriver ? Moi je vous le dis, la cause profonde c’est la concentration absolue des pouvoirs entre les mains d’un monarque républicain. Dans une démocratie faite de contrôles et de contre-pouvoirs, dans une démocratie où les fonctionnaires ne se sentent pas obligés de plaire au prince pour leurs futures promotions, de telles choses ne se produiraient pas ou tout du moins seraient arrêtés à temps.

J’en ai fini avec cette incidente sur les affaires pour nous concentrer maintenant sur les vrais sujets, ceux qui concernent le quotidien des Français : le pouvoir d’achat, les retraites, la croissance, l’emploi.

Je mesure à chacun de mes  déplacements l’énorme effort de pédagogie que nous devons produire si nous voulons réussir les réformes et les changements dont la France a besoin. Ce que droite et gauche devraient dire chaque jour aux Français au lieu de les bercer d’illusions, c’est que nous ne sommes pas dans un crise ; nous affrontons un monde qui change  et qui change sous nos yeux.  Ce changement de monde, il n’est pas seulement économique ; il est aussi sociétal, il est démographique,  il est écologique, et il est bien entendu technologique.

Les qataris ne sont plus les bédouins de Tintin au pays de l’or noir. Ils achètent le PSG et le Printemps. On ne fait plus d’opérations bols de riz dans nos écoles pour les petits chinois, ce sont eux qui rachètent le Club Med et les grands crus de Bordeaux. Les produits made in Corée ce ne sont plus des T-shirts qui rétrécissaient au premier lavage mais des Smartphones ou des tablettes dernier cri. 

Hier, ma mère me disait quand je ne finissais pas mon assiette :  «  pense aux petits Indiens qui meurent de faim », Aujourd’hui, je dis à mes enfants : si vous continuez à empiler les mauvaises notes vous allez vous faire bouffer vos boulots par les petits Indiens, les petits Chinois, les petits Brésiliens  et même bientôt les petits Africains ».

Cette situation de profonde mutation, comparable à l’émergence de la Renaissance ou de l’ère industrielle, cette situation de clair-obscur avec ses conséquences sur l’emploi et le social, c’est ce qu’on a résumé souvent par la phrase de Gramsci : « La crise, c'est quand le vieux se meurt et que le jeune hésite à naître ». Cette phrase, elle est peut-être encore vraie pour la France mais clairement elle ne marche plus en Asie, en Amérique du sud ou aux Etats-Unis car eux ils sont à fond dans le neuf. Même le Japon est en train de repartir avec un rythme de croissance annuelle de plus de 3%. Il n’y a que les socialistes français pour refuser de voir cette révolution et surtout d’en tirer toutes les conséquences. Par idéologie, par aveuglement et surtout par manque de courage. 

Mes Chers amis,  ce que je vous propose c’est de prendre le chemin inverse des socialiste tant sur la méthode que sur le fond.

Vous serez cet après-midi appelés à voter sur un document d’orientation économique qui ambitionne d’apporter de vraies réponses au décrochage de l’économie française. et non pas des demi-mesures comme le CICE ou des recettes éculées comme contrats de génération. Ce que nous proposons est un vrai choc de compétitivité pour sortir la France d’un enlisement et d’un déclin qui mine nos compatriotes.

Rendez-vous compte qu’aujourd’hui nos jeunes issus des belles écoles financées par nos impôts se disent que pour aller trouver du boulot ,il faut partir à l’étranger. Moi, je ne me résouds pas à l’idée que les Français deviennent les immigrés du 21e siècle. 

Mes chers amis, les socialistes ont tué la confiance des forces créatrices. Entre les dispositifs fiscaux ahurissants sur l’investissement dans les entreprises, les déclarations de guerre d’un certain nombre de ministres sur Mittal ou pire encore sur la famille Peugeot dont la principale erreur a été en fait de maintenir une trop grande partie de sa production en France. Je veux que nous adressions un message de confiance aux pigeons au poussins au moineaux et à tous les volatiles qui tentent d’échapper aux chasseurs fous du Gouvernement. 

Oui nos mesures sont parfois brutales. Oui elles vont vous paraître parfois trop libérales. Mais il y urgence car la maison brûle. 

Qu’est-ce qui est finalement le plus important pour les Français ? 

Travailler quatre heure de plus par semaine pour redresser la compétitivité de l’économie française et donc lui donner les moyens de recréer massivement de l’emploi, ou se résoudre à ce que chaque mois 30 000 français perdent leur boulot ?

- Qu’est-ce qui est le plus important : 

Moderniser l’Etat et l’administration avec ses conséquences sur les agents publics  ou constater chaque année que son pouvoir d’achat ou sa liberté sont rognés par des prélèvements confiscatoires  ?  

-  Qu’est-ce qui est le plus important : 

Assouplir le droit du travail pour faciliter l’embauche et passer d’une logique de protection de l’emploi à une logique de protection des personnes, ou s’arc-bouter sur un droit du licenciement qui laisse les plus fragiles sur le bord de la route et freine la création d’emplois ?

Mes chers amis, il y a urgence car même des PME qui jusqu’alors passaient à travers les gouttes commencent à être touchées.  

C’est dur à entendre par une famille qui est frappée par le chômage et qui du jour au lendemain s’inquiète de son avenir, mais il faut revenir aux fondamentaux et dire aux Français que l’économie c’est un phénomène de création et de destruction, comme l’ont dit Nicolas Bouzou et Christian Saint-Etienne.

Un seul exemple, souvenez-vous : on déposait il y a vingt-cinq ans sa pellicule photo chez le photographe et on espérait la récupérer au mieux une semaine après. Ensuite, on a eu les photo shop : on récupérait le tirage le jour même et on trouvait cela formidable. Et aujourd’hui, à part pour les passionnés de photos, votre appareil c’est devenu votre téléphone portable. Kodak est mort et Apple triomphe. Et le solde d’emplois est largement positif. Tout cela, en vingt ans.

Pourquoi chaque dépôt de bilan est-il vécu comme un drame en France ? D’une part, parce que nous n’avons pas suffisamment de Google ou de Samsung national pour offrir un nouvel emploi. D’autre part, parce que quand nous en avons, nous les vilipendons plus souvent qu’à leur tour. Et enfin, parce qu’une très grande partie des personnels des entreprises appartenant à l’ancienne économie n’ont pas la formation qui leur permettrait de se reclasser plus facilement.

C’est pourquoi, avec Jean-Louis Borloo, nous défendons un système de formation professionnelle enfin efficient. Un système qui s’adresse à ceux qui en ont le plus besoin : les salariés les moins qualifiés qui seront un jour où l’autre touché par les mutations de l’économie.  

Nous proposons donc de mettre fin au paritarisme de gestion et au millefeuille administratif de la formation professionnelle pour la confier à un interlocuteur unique  qui s’appuiera bien entendu sur les partenaires sociaux pour construire les plans de formation. Certains souhaitent une agence nationale, moi je dis que nous devons confier cette mission aux régions pour en faire des acteurs essentiels du développement régional.

Second sujet où nos propositions vont faire date. Les 39 heures et ce choc de compétitivité d’au moins 50 milliards lorsque l’allongement de la durée du travail est couplée avec une TVA compétitivité qui permet d’alléger massivement le cout du travail et aussi d’améliorer le pouvoir d’achat des salariés par la réduction des cotisations sociales salariales. Comme le dit jean Arthuis, taxer les produits plutôt que la production. 

Sur la question des 35 heures, sujet que je connais bien pour avoir été le porte parole de l’UDF contre les lois Aubry, nous n’avons cessé de dénoncer cette erreur historique de les mettre en place dans un continent où tous les pays travaillent davantage. Au minimum 37 heures, et souvent 40 heures.

Oui, historiquement le temps de travail est appelé à se réduire au fur et à mesure de l’accroissement de la productivité. Mais non , il ne fallait pas réduire brutalement et de façon généralisée le temps de travail dans un seul pays quand aucun autre de nos concurrents n’empruntait le même chemin.

Reconnaissons-le aussi, nous n’avons cessé de les dénoncer mais nous n’avons jamais véritablement osé remettre en cause les 35 heures : le paiement des heures supplémentaires façon Sarkozy était certes une bonne mesure pour améliorer le pouvoir d’achat des salariés et faciliter l’augmentation de la production quand l’activité l’exigeait. Mais elle ne résolvait en rien la question fondamentale de la compétitivité des entreprises françaises.

Oui c’est audacieux de dire aux Français qu’on va travailler 4 heures de plus pour le même salaire. Mais très franchement, quand il y a dix ans,  on travaillait 39 heures par semaine, est-ce que c’était autant le bagne que cela ?

Est-ce que le bagne pour les Français, cela n’est pas plutôt des enfants sans boulot, des chiffres du chômage chaque mois plus déprimants, des impôts toujours plus élevés et des entreprises qui ferment les unes après les autres? Les Français, dans leur histoire, ont démontré leur capacité à rebondir et à produire tous les efforts nécessaires pour que notre pays se redressent. 

Je suis certain que si cet effort collectif était couplé à un vrai effort dans la gestion publique et aussi à une exemplarité du politique, les Français l’accepteraient. 

Pour sauver les retraites, il va falloir travailler davantage de semestres dans sa vie active.

Pour sauver notre économie et notre pouvoir d’achat, il va falloir aussi travailler davantage chaque semaine.

Mes chers amis, je sais que ce n’est pas très populaire mais je suis fier que notre formation politique soit capable d’affronter ces sujets sans fard, sans trompe-l’œil et avec une exigence de vérité.

Revaloriser la politique, ce n’est certainement pas permettre à chaque Français d’aller consulter le patrimoine de votre député à la préfecture. Non revaloriser la politique c’est d’abord avoir le courage de dire aux Français la vérité et d’entreprendre des réformes vitales pour notre pays même si elles sont dures à entendre et non pas comme Monsieur Hollande raconter cyniquement des bobards aux Français pour se faire réélire et ensuite inventer une autre histoire.

Et ce courage, qui finira par être reconnu par les Français, nous l’avons aussi quand nous abordons une des questions centrales de l’économie française : le niveau excessif de nos prélèvements obligatoires lié à un niveau de dépenses publiques sans équivalent en Europe. D’ailleurs, quand j’entends le Front de gauche nous dire que la France est dans les mains du capitalisme et de l’ultra-libéralisme, cela me fait sourire quand plus de 56% de la richesse produite chaque année transite par les budgets publics.

Vous voyez, cela ne me dérangerait pas de payer beaucoup d’impôts et d’avoir un niveau de dépenses publiques aussi élevé si j’avais le sentiment que c’est efficace et que j’en ai pour mon argent. Mais qui oserait dire que les autres  pays européens sont sous-administrés, que la France souffre moins de précarité et de pauvreté ? Qu’ils ont une école moins bonne que la nôtre ou une justice qui fonctionne moins bien ? Personne n’oserait dire cela. Et pourtant , ils ont trois, quatre, cinq, sept points de dépense publique de moins que nous . L’Australie dont la dépense publique représente 35% du PIB soit 21 points de moins que la France, a même le second indice de développement humain au monde.

C’est donc bien que nous avons un vrai problème d’organisation de notre système public et d’efficacité des politiques publiques. Vous avez lu ce que nous proposons. Je suis convaincu que cet effort là est possible, car je l’ai fait au ministère de la défense où nous avons réalisé 1 milliard 600 millions d’euros d’économies de fonctionnement. Un tout petit exemple : rien qu’en regroupant l’achat du mobilier et de la téléphonie mobile, nous avons réalisé 50 millions d’euros d’économies. Au moment où les fins de mois sont de plus en plus difficile, la réorganisation de la sphère publique est un devoir, une exigence à l’égard des Français.

Mes Chers amis, 

Ce monde nouveau, trop de français le voient comme un monde hostile. Comme une agression. Comme une régression. Je veux vous dire, et je veux leur dire que  le recroquevillement, les barricades aux frontières et les herses sur les plages c’est le déclin garanti. 

L’histoire de l’humanité nous l’enseigne : toutes les nations qui se sont refermées sont des sociétés qui ont fini par mourir. 

Ce monde nouveau, il est fait pour nous. Des centaines de millions de consommateurs accèdent au rang de classe moyenne. Ils veulent consommer comme nous.   

Ce monde nouveau fait de matière grise, d’intelligence, d’innovation, de marketing, de créativité, de réseaux, c’est notre monde.

Nous avons les laboratoires, les chercheurs, les grandes écoles de commerce et d’ingénieurs, les centres de formation. Et en plus, nous avons des fondations solides : notre culture, notre art de vivre, notre géographie, nos infrastructures, notre présence sur les cinq continents, de grandes entreprises mondiales.

Nous avons tout pour gagner. Il nous suffit d’y croire et d’engager quatre ou cinq politiques qui nous permettraient de préserver notre modèle et de redevenir une nation conquérante. 

Moi, vous l’avez compris je voudrais que nous imaginions des lendemains que nous pourrions aimer. La vocation de l’UDI n’est pas de regarder en arrière. Elle est de regarder loin devant. Elle est d’éclairer ce début de siècle comme nos prédécesseurs ont éclairé le siècle précédent. « Regarder l’avenir c’est déjà le changer », dit-on souvent. C’est ce à quoi je vous appelle aujourd’hui. Oui soyons disponibles à toutes les idées même à celles qui dérangent, oui soyons disponibles à toutes les interrogations même à celles encore sans réponses.

Grâce à vous, grâce à votre présence et à votre enthousiasme, nous pouvons lancer à toute la France un message très clair qui, n’en doutez pas, sera entendu : oui l’UDI avance, oui l’UDI travaille, oui il faudra compter avec l’UDI dans tous les scrutins à venir.

Je vous remercie.

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