Médéric Furon, 31 ans, cadre de la fonction publique, est chef de file à Strasbourg auprès de la tête de liste Jean-Philippe Vetter.
Pourquoi êtes-vous candidat auprès de monsieur Vetter ?
Parce que Jean-Philippe est humainement ce dont les Strasbourgeois ont besoin. C’est un élu proche de la population, amoureux de sa ville à laquelle il souhaite donner un nouveau souffle. C’est également un travailleur acharné qui connaît ses dossiers par cœur. Des élus de la majorité actuelle sont candidats pour faire ce qu’ils n’ont pas réussi à faire ces six dernières années. Ils n’assument même pas le bilan du maire actuel qui ne se représente pas. Leur victoire n’est pas souhaitable pour la ville, celle de Jean-Philippe Vetter l’est.
Quels sont les axes de campagne que vous comptez défendre en cas de victoire ?
L’axe majeur est celui de la sécurité. Strasbourg est devenue la capitale des voitures brûlées, la municipalité actuelle est incapable d’assurer la sécurité de ses administrés, les jeunes mineurs auteurs de ces infractions graves ne sont pas inquiétés par la justice. Nous voulons engager la responsabilité des parents, augmenter les effectifs de police ainsi que la vidéosurveillance.
Nous mettrons en place une politique volontariste en matière d’attractivité du territoire. 25% des Strasbourgeois vivent sous le seuil de pauvreté. Il faut créer de l’emploi notamment en faisant venir des entreprises d’Allemagne ou du Royaume-Uni. Nous déplorons le Brexit mais ses conséquences doivent nous servir.
Nous voulons également renouer avec l’authenticité de notre ville. Notre beau marché de Noël doit être constitué pour sa très grande part de commerçants de chez nous qui vendent des produits locaux, alsaciens. Au-delà du marché de Noël, il faut aussi aider et mettre en avant les commerces de proximité afin de garder un centre-ville dynamique.
En matière de circulation, nous ne pouvons que nous féliciter d’être une ville dans laquelle les cyclistes sont très présents. Néanmoins, il faudra à certains endroits repenser le partage de l’espace publique entre les piétons, les cyclistes et les voitures.