Anne-Sophie Guerra, 54 ans, est candidate cheffe de file pour la mairie de Nantes auprès de Laurence Garnier, tête de liste.
Vous êtes déjà élue à la ville de Nantes dans l'opposition aux côtés de Laurence Garnier. Quel est le thème prioritaire que vous allez mettre en oeuvre pour la campagne ?
Notre sujet principal est celui de la sécurité qui s’est considérablement dégradée. La ZAD de Notre-Dame-Des-Landes a amené un climat de violences (30 saccages du centre ville depuis 2014), par ailleurs notre département connaît la plus forte hausse de délinquance en France depuis 5 ans. Il y a eu plus de règlements de compte par arme à feu à Nantes qu’à Marseille en 2019 !
Quelle est votre solution ?
Pour remédier à cela, nous proposons le doublement du nombre de policiers municipaux car Nantes est sous-dotée pour lutter contre les incivilités. Nous souhaitons faire cela également pour inciter l’État à embaucher plus de policiers nationaux de son côté.Nous souhaitons montrer ainsi à l’Etat que la ville prend toutes ses responsabilités afin que de son côté il nous apporte les moyens supplémentaires dont nous avons besoin en policiers nationaux.
Comme dans la plupart des grandes villes en France, y a-t-il aussi un problème de proximité entre les élus et les citoyens à Nantes ?
Oui. C'est pour cela que l’autre axe sur lequel nous travaillerons prioritairement est celui de la proximité avec la mise en place de 11 maires de quartiers.
L'environnement est au coeur de la campagne des municipales en France. Quelle est votre ambition pour Nantes ?
Nous voulons faire de Nantes la première naturopôle européenne. Faire en sorte que Nantes soit une ville durable en repensant la ville avec son histoire et sa géographie, en se réappropriant le territoire naturel de la ville. Nous financerons également un grand plan vélo de 90 millions d’euros en le réfléchissant à l’échelle métropolitaine.