Mes Chers amis,
Je ne vais pas y aller par quatre chemins et je voudrais devant vous répondre à deux questions toutes simples :
- Pourquoi suis-je ici ce matin ?
- Que devons-nous porter pendant cette campagne ?
Je suis ici aujourd’hui parce que le rendez-vous que nous aurons dans quelques semaines est capital pour notre pays au moment même où il est sur la crête de son destin.
Je suis ici ce matin parce que la France de Monsieur Hollande, je n’en veux pas.
Je suis ici ce matin parce que la France dont je rêve, c’est avec vous que je veux la construire et pas avec le parti socialiste.
- Eux, ils n’aiment pas la reconnaissance de la réussite. Nous, nous l’aimons.
- Eux, ils n’aiment pas l’entreprise, facteur de prospérité. Nous, nous l’aimons.
- Eux, ils n’aiment pas l’idée de responsabilité individuelle. Nous, nous l’aimons.
C’est pour cela que nous avons travaillé ensemble depuis 1958 et c’est pour cela que nous sommes réunis aujourd’hui à Villepinte.
Et plus encore, je crois qu’il y a vraiment une chose essentielle qui nous différencie des socialistes, c’est qu’ils n’ont toujours pas compris que nous étions en 2012 et non plus en 1981.
Ils n’ont toujours pas intégré que le monde a changé ; que nos économies sont interdépendantes ;
que l’émergence du Brésil ou de l’Inde constitue un redoutable défi pour l’avenir de notre économie alors que dans le même temps les pays du Nord de l’Europe en ont déjà tiré les conséquences et ont changé de politique.
Ils n’ont toujours pas compris que les recettes d’hier ne seront pas les solutions de demain.
Mes Chers amis,
- Cela se saurait s’il suffisait de créer 60 000 postes d’enseignants en plus pour offrir une vraie chance de réussite à tous nos enfants et redonner du sens au mot égalité.
- Cela se saurait s’il suffisait de créer 300 000 emplois jeunes et de continuer à travailler 35 heures pour redonner le plein emploi à notre pays.
- Cela se saurait s’il suffisait de taxer quelques milliers de très riches pour rendre la vie des plus pauvres moins difficile.
Finalement, mes chers amis, j’ai un seul regret :
François Hollande, il a tout changé depuis 3 ans qu’il est en campagne : il a maigri, il a changé de lunettes, il a mis des costumes plus cintrés, mais pour les idées il n’a rien changé.
Toujours le même vieux logiciel, toujours les mêmes vieilles lunes, toujours les mêmes erreurs !
Il a pris la voix, les tics, les postures de François Mitterrand, mais malheureusement il a aussi pris ses lubies économiques. La seule bonne chose en vérité de son programme, c’est qu’il se soit arrêté à 60 propositions. Imaginez s’il était allé jusqu’à 110… comme François Mitterrand !
Alors, ma deuxième question, c’est : que devons-nous porter durant cette campagne ?
Le monde du 21e siècle, je le disais, est un monde nouveau. Et pour ce monde nouveau, il nous faut des idées nouvelles.
Dans ce monde qui change, dans cette campagne électorale où, rendez-vous compte, un tiers des Français sont prêts à apporter leurs suffrages à des marchands d’illusion – les Mélenchon, les Poutou, les Arthaud, les Le Pen - nous devons être ceux qui portent un discours de modernité, de vérité et de responsabilité. Je vous le dis, tout autre chemin serait une impasse mortelle qui nous ferait perdre notre âme.
Devant ces torrents de démagogie et de populisme, c’est à nous de montrer le cap, c’est à nous d’être la boussole qui indique les vrais chemins qui permettront à des Français désorientés de retrouver l’espoir et la confiance.
C’est ce message d’espoir que nous devons porter avec Nicolas Sarkozy. Car si je sais les inquiétudes des Français, j’entends aussi les candidats des peurs, les candidats de la sinistrose, les candidats du pessimisme qui vident la France de son énergie.
Oui, il existe un chemin entre l’idéalisme béat des socialistes et le repli sur soi du Front National. D’un côté, le respect intangible de nos principes républicains et une main de fer pour qu’ils soient appliqués.
De l’autre, l’affirmation de la diversité comme un atout.
D’un côté, l’appel à l’effort de chacun pour le redressement du pays.
De l’autre, un humanisme de tous les instants pour faire reculer les inégalités et rendre la société plus solidaire et plus fraternelle.
D’un côté, le repli mortel sur nous-mêmes et de l’autre la construction d’une nouvelle mondialisation dans laquelle la France a toute sa place, intégrant la réciprocité dans l’ouverture des marchés, la taxation des mouvements de capitaux, l’interdiction du travail des enfants, la protection du patrimoine écologique mondial, la construction d’une Europe, intégrée, fédérale pour être plus forts.
Nous devons porter l’idée que la France peut réussir dans la mondialisation parce qu’une partie des problèmes viennent de nous-mêmes et non pas des autres.
Ce message, c’est le mien et c’est aussi celui des centristes et de mon parti, Les CENTRISTES.
Nicolas Sarkozy est le seul à porter ce message de lucidité, de vérité, et de modernité.
Nous le porterons avec lui pour aller vers la victoire le 6 mai prochain car il le faut pour la France et pour les Français.
Je vous remercie.