Frédéric Leturque, vice-président de Les Centristes, maire d'Arras et membre de la Fédération Hospitalière de France, salue globalement le Plan Santé mais rappelle au Gouvernement l'absolue nécessité de traiter la problématique de la santé scolaire.
Communiqué de Frédéric Leturque :
« Des annonces globalement positives mais un manque à combler sur la santé scolaire »
« Les annonces récentes montrent une réelle volonté du gouvernement de veiller à réduire les inégalités et de mettre l’accent sur la question déterminante et stratégique qu’est la santé. L’objectif de tous les acteurs est notamment de remettre l’hôpital à sa juste place, une place centrale. De la médecine de ville en passant par les missions d’urgence, c’est l’ensemble du système de santé du pays qui doit être posé sur la table. Comme pour le Plan Pauvreté, les améliorations seront réelles uniquement grâce à une action collective, concertée et transversale. La volonté de réussir est là, à nous, ensemble, de la mettre en œuvre.
Néanmoins, en regardant de plus près ce plan « Ma Santé 2022 », je me permets d’attirer l’attention de la Ministre sur ce que je considère être le grand absent de ce plan, à savoir le volet « Santé Scolaire ». C’est pourtant un enjeu majeur qui fait également le lien avec le Plan Pauvreté. Mettre l’accent sur la Santé Scolaire en détectant, le plus tôt possible, les pathologies des jeunes s’inscrirait pleinement dans ce que Madame Buzyn appelle de ses vœux : passer d’une logique curative à une logique préventive.
Je sais la Ministre attentive aux propositions du rapport Bareigts-Isaac-Sibille et ne doute pas que des mesures seront prises dans ce sens. »