« Le mois de juin, qui voit le nombre de demandeuses et de demandeurs d’emplois à nouveau augmenter, est une nouvelle trahison de l’engagement pris par François Hollande d’inverser la courbe du chômage en septembre 2013.
Le mois de juin 2016 est le 34ème mois qui passe depuis que François Hollande devait inverser la courbe du chômage, le 9 septembre 2013.
Ce sont 34 mois de renoncements et d’impuissance auxquels nous venons d’assister, 34 mois au cours desquels de nombreux Français et Françaises se sont malheureusement retrouvés face au drame du chômage.
François Hollande, qui déclarait le 14 juillet dernier, que la courbe du chômage allait finir par s’inverser à la fin de l’année, doit enfin prendre conscience des dégâts humains, économiques et sociaux de son inaction.
A cet égard, nous nous inquiétons du manque cruel d’ambition de la réforme du marché du travail, pourtant adoptée après trois recours à l’article 49 alinéa 3 de la constitution.
Nous craignons que cette loi - qui vient s’ajouter à la multiplication des contrats aidés, aux mesures tardives de soutien à l’apprentissage, à la formation professionnelle ou à l’entreprenariat, autant de tentatives désespérées de faire diminuer artificiellement les chiffres du chômage - ne permettra malheureusement pas de faire baisser le chômage.
Notre groupe estime que 2017 doit cesser d’être la seule préoccupation de François Hollande.
Le Président de la République a le devoir d’agir sans attendre pour les chômeuses et les chômeurs, en décidant d’une nouvelle baisse massive des charges, d’une suppression de la durée légale du temps de travail, de la création d’un contrat de travail unique, et d’une réforme des seuils sociaux».